L’état français devient de plus en plus redoutable, je suis très inquiet pour le futur de ce pays : la France
2 exemples : la loi ignoble qui vient d’être voté dite « Sécurité Globale » qui est une loi contre la liberté de la presse et la réincarcération de Jean-Marc Rouillan sous un faux prétexte : c’est une ignominie, là il y a urgence !
Merci de rejoindre le comité international en laissant votre nom à l’adresse mail suivante .
stop-acharnement@protonmail.com
The French state is becoming more and more execrable, i am very worried about the future of this country: France
2 examples : the ignoble law which has just been voted known as
« Global Security" which is a law against the freedom of the press
and the reincarceration of Jean-Marc Rouillan under a false pretext: it is ignominy, there is urgency. Thank you for joining the international committee by leaving your name at the following email address.
stop-acharnement@protonmail.com
Je compte sur vous mes chers amis.
Julien
la pétition contre la réincarcération de Jean-Marc (et plus largement, contre la vengeance d'État) prend une ampleur telle, que les avocats, au départ plutôt pessimistes, reprennent courage et semblent penser que la partie est loin d'être perdue !
les signatures ne cessent d'affluer. Nous avons donc créé un site pour toutes les mentionner.
Par contre : il est important maintenant d'ouvrir cette pétition à la solidarité internationale. Donc, si vous pouviez interpeller vos contacts hors les frontières françaises, ça serait vraiment très bien.
Si vous trouviez un peu de temps pour aller à la cueillette des signatures ? Les gens peuvent directement laisser leur nom - fonction (optionnel) - pays à l'adresse mail suivante . stop-acharnement@protonmail.comC'est urgent : il nous faut réunir le maximum de siganture avant le 24 novembre ! groso modo, il nous reste jusqu'au 23 minuit....
Merci pour lui
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Jean-Marc Rouillan tatoué
Le muscle du haut en bas
Sur la page d'un journal
Je sens le déclic qui fonctionne
L'homme martyr passant
Il ne retient que ses amis
Il englue la bouche
Toute poésie paralyse
Et moi je saute d'un pied sur l'autre
On écrit en travers sans bouger
Les cadavres morts ou vivants vous
cognent aux mains
Bien arrivés de Paris dans La Tour H, de guet en Douai, ODETTE LA
TEMPÊTE, le RED DRAGON DES NOUVEAUX MABINOGI et GEORGES IZAMBARD, ce
dernier a déjà (e) trouvé sa place aux côtés de JEAN-NICOLAS ARTHUR
RIMBAUD, et tous ensemble ils chantent 'Les enfants de la patrie' et
'Vive la France' !...
...avec 1 extrait de : les Nouveaux Chants du Mabinogi, retrouvés et en attente d'un éditeur, à paraître, de Christian-Edziré Déquesnes.
Chant neuvième – La complainte d’avril pourrissant.
Mais Dagda veille… l’agnelle, Jésus*, vient de nous trahir,
De gober
nos amoureuses promesses faisant jaillir… entrailles d'enfants De nos
mères avec d’autres innocents. Des lambeaux entiers De brouillard
d’acier et de feu, des nuages frigorifiés, Des pluies nauséabondes
envahissent mon âme, J’ai la nausée. De ma tripe nouée s’échappe des
rubans de mutisme… Que l’on me livre avec eux ; que l’on M’abonne.
DESIR ! : pouvoir oser CRIer. CRIer pour voir éclater Le verre de ma
tour de solitude. Ma demeure transpire. Mes propres suées d’angoisse.
Je laisse le téléviseur mue Même que mon cœur de Gayant est aussi
pauvre, sec Qu’une vieille noix de l’année dernière ! À genoux, Il y
a des nuits d’oublis, le saviez-vous ? Dont on se souvient vraiment
même plus ! Même avant… Dès les prémisses des ouvertures des
hostilités, ils désignent déjà, Nomme dégâts collatéraux toutes
cibles, interventions Chirurgicales manquées. Avril pourrissant.
Brandir ma douleur à vivre aux côtés de la mécréante… Je veux bien
saigner sur l’ultime barricade à venir. Je pleure, avril me fait vomir
ma révolte comme quand En mal de chance une jeune femme est trop
enceinte… Il y a, hurlants, des cerbères rouges pleins mes dents. Ils s’endimanchent pour verrouiller certains de leurs généreux voisins Et toutes les bonnes voix ; puis une autre, épineuse, solitaire En
appelle à ces familles incestueuses qui assassinent les nôtres…
Mais le dragon rouge au cœur du train bleu veille.
*Ce prénom n'est pas facile à porter, tout comme aussi celui d'Adolf.
NON ! ce ne sont pas mes ennemis ! et J'ACCUSE EN PREMIER LIEU L'ETAT DE LA (R)france... aprés les musiciens, comme tout à chacun qui est citoyen français ou d'ailleurs) a sa part de responsabilité à assumer pour protéger autrui, de plus je pense que les artistes sont des personnes qui peuvent, doivent avoir, des rôles et des fonctions pour cette fonction de pédagogie et de transmission des messages de préventions et de protections, que l'état rempli pas ou mal, certains artistes le font et d'autres pas ! Je ne pense pas me tromper d'ennemis car j'en ai pas, par contre peut-être faut-il commencer à regarder ce qui ne fonctionne pas/plus dans nos petits cercles, souvent nombrilistes, afin de nous corriger et de devenir exemplaire pour le bien de nos proches et de nous même, puis ainsi pouvoir s'adresser plus haut aprés. Portes pas de masque et etc... fais comme tu le veux mais saches que si tu te retrouves à l'hôpital, je ne vais pas venir te plaindre, toi qui a l'air de dire que c'est bien que le musicien, lambda ou pas, cherche à survivre en jouant à n'importe quel prix (souvent dérisoire) pour survivre ! au risque de créer des transmissions de la covid 19 dans des espaces publics alors qui devraient se positionner concrétement autrement et surtout ceux qui tel à une époque ont chanté certaines choses ! Franchement BP, c'est toi qui te trompe et pas d'ennemis mais de voix et de voie... j'espére que ceux qui conduiront tes proches ou toi, si vous choper cette saloperie, ne se trompent dans l'urgence de leurs courses de voie pour rallier l'hôpital si chez vous la maladie se développe de manière grave. Rappel je suis contre la gestion de l'état ! mais aussi contre les comportements irresponsables de certains citoyens lamdas, musicien ou non. Là, tu ne penses pas/plus collectif et citoyen mais juste pour un "groupe" d'appartenance et tu la joue, au final, individuel. Epargnes toi la peine de te répondre car c'est trop triste de lire autant de... je n'ose même pas écrire le mot.
Bonjour ! aprés renseignements pris, depuis hier, il ne faut surtout pas retirer L'Evangile bleuNUIT de ton catalogue, il n'y a aucune bonne raison de prendre cette initiative, et il te faut payer les droits d'auteurs à tout le monde aussi minime que cela le soit. Pour rappel, je t'ai réclamé un contrat d'auteur que j'ai eu bien du mal à avoir car tu en étais étonné !? ce qui est surprenant. Tu dis ne pas être riche mais tu n'es pas pauvre, et bien plus de revenus et d'argent que nombres d'entre les auteurs que tu as publié ! Pourquoi as-tu cessé ta collaboration avec Pierre Lepére ? Il me semble que tu fais de la politique, c'est ton droit, écolo, non ? et que tu es élu municipale depuis peu... crains-tu que certaines choses nuisent à ton image ? J'espére des réponses à tout ça. Cordialement
À la manière du Pays de Galles, de son parlement et de leur symbolique dragon, qui a été le premier en Europe à décider de se reconfiner sans attendre d'éventuelles mesures à venir du gouvernement du Royaume Unis.
J'ANNULE SAMEDI !
la crise sanitaire en rapport
à la covid 19 s'amplifie trop !
Trop de personnes se comportent de
manière irresponsable
puis je tiens à essayer d'être le plus
exemplaire possible.
J'ai décidé CELA sur la route, ce jour, d'Amiens vers Douai
avec Arthur Rimbaud, aprés avoir reçu un coup de 'phone d'un proche
et également en rentrant chez moi avoir découvert, à passé 21h,
le comportement irresponsable d'un groupe de jeunes,
cela aurait pu être un groupe de moins jeunes ou d'anciens,
puis enfin pris connaissance dans un message mail q'un Camarade
de la métropole lilloise se fait tester en rapport à la covid 19
je vous adresse un bel article du Devoir
(Montréal) sur l'affaire ignoble du Panthéon. Et la réponse des
panthéonisateurs à leurs critiques, publiée par le Monde samedi (se
munir d'une bassine avant lecture, le risque de vomissement est réel).
Fraternellement,
Ivar
24 septembre 2020 CHRONIQUE
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Il n’y a qu’en France qu’un tel débat est encore possible. Depuis une semaine, le Tout-Paris s’écharpe
à propos d’une pétition publiée dans Le Monde. Une centaine de personnalités y
proposaient de faire entrer Paul Verlaine et Arthur Rimbaud au Panthéon. Ce
mausolée de la montagne Sainte-Geneviève au fronton duquel est écrit :
« Aux grands hommes la patrie reconnaissante » et qui accueille
Victor Hugo, Jean Moulin, Simone Veil et quelques autres.
Parmi les signataires,
on trouve pas moins de neuf anciens ministres, dont celui de la Culture Jack
Lang. Sa successeur Roselyne Bachelot leur a aussitôt apporté son soutien. La
controverse ne tient évidemment pas aux mérites respectifs de ces deux génies
incontestés du verbe. Elle tient plutôt aux raisons qui justifieraient cette
entrée insolite, en couple, de deux poètes dont les œuvres sont radicalement différentes.
Selon les pétitionnaires, c’est d’abord en tant que « couple
homosexuel » et « symboles de la diversité », que les deux
poètes devraient reposer aux côtés de Voltaire et Rousseau.
C’est ici que le bât
blesse. Qui sommes-nous en effet pour pacser malgré eux sous les ors du
Panthéon ce drôle de couple dont l’idylle, aussi brève qu’arrosée d’absinthe,
se termina tout de même par deux coups de feu, une balle dans le bras, un
séjour à l’hôpital et deux ans de prison pour Verlaine ? Et surtout, depuis
quand entre-t-on au Panthéon en fonction de son orientation sexuelle ?
D’autant que ni Verlaine ni Rimbaud n’en firent un combat. Loin de là !
Ne serait-il pas aussi
réducteur de hisser Rimbaud et Verlaine au pinacle pour cause d’homosexualité
que de les vouer aux gémonies parce que le premier fut marchand d’armes et
d’ivoire en Afrique embauchant à l’occasion quelques esclaves et que le second
a battu sa femme et fréquenté un mineur ? Car Rimbaud avait alors
17 ans. Sans compter que l’auteur des Illuminations ne cachait pas
son dédain du « patrouillotisme » et que celui de Romances sans
paroles avait souhaité que les communards à coups de canon détruisent le… Panthéon.
Les pétitionnaires ont
beau se croire provocateurs, ils ne font, au fond, qu’obtempérer aux
injonctions de l’époque. Comme si l’aspect insolent de l’homosexualité n’avait
pas été récupéré depuis belle lurette par le discours dominant, et même par la
publicité. Contrairement à ce qu’écrivent les pétitionnaires, Verlaine et
Rimbaud sont loin d’être des « Oscar Wilde français ». Peut-être
Verlaine a-t-il vu sa peine prononcée (en Belgique) aggravée à cause des
préjugés de son siècle. Mais, la Révolution française ayant supprimé le crime
de sodomie dès 1791, jamais ni l’un ni l’autre n’auraient pu être condamnés à
deux ans de travaux forcés comme le fut le poète irlandais. D’ailleurs, Wilde
ne s’est-il pas réfugié en France ?
« Obscène
spectacle que celui de ces apprentis sorciers manipulant des cadavres pour les
envoyer au front, dans une guerre qui n’est pas la leur », écrit avec
justesse l’écrivain Pierre Jourde dans L’Obs. Au lieu d’inciter la
jeunesse à lire ce génie qui composait à 16 ans des vers en latin, on
préfère travestir Rimbaud en « char de la Gay Pride », affirmait le
poète Alain Borer en 2015. Comme si, dans ce monde sans littérature, l’œuvre
devait dorénavant s’effacer devant la banalité de la vie de chacun, fut-elle
celle d’un grand poète.
Spécialiste de
Rimbaud, Borer est à l’origine d’une seconde pétition dénonçant, dans cette panthéonisation,
une « instrumentalisation de la poésie ». Parmi la cinquantaine de
signataires, on trouve les poètes québécois Denise Boucher, Bernard Pozier et
Rodney Saint-Éloi. Les auteurs dénoncent au passage une forme de
communautarisme et un « acte supplémentaire de l’américanisation […] qui
envahit la culture française et qui la compromet chaque jour jusque dans sa
langue ».
L’occasion est belle
de rappeler quelle haute conception se faisait de la littérature le chantre du
« long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». La
morale, ou plutôt la leçon de morale, n’y avait pas sa place. On est à des
années-lumière de la moraline qu’exhalent aujourd’hui tant de romans, de pièces
de théâtre et de films soumis aux nouveaux canons de la rectitude politique.
Pour ces poètes, l’art
relevait du beau et non du bon. « Il faut peindre les vices tels qu’ils
sont ou ne pas les voir, écrivait Baudelaire à propos de Madame Bovary. Et si le lecteur
ne porte pas en lui un guide philosophique et religieux qui l’accompagne dans
la lecture du livre, tant pis pour lui. »
Les poètes candidats
au Panthéon ne manquent pas. Parmi eux, citons Charles Péguy, mort au champ
d’honneur en 1914. On pense aussi à Guillaume Apollinaire, d’origine polonaise,
blessé lors de la Première Guerre mondiale et qui terminait ses soupers en
chantant la Marseillaise.
Ceux-là n’ont malheureusement pas de
lobby suffisamment puissant pour aller s’étendre à côté de Victor Hugo. Ce
« père Hugo » dont Verlaine disait qu’on l’avait « fourré dans une
cave où il n’y a pas de vin ».