vendredi 6 novembre 2020

Bien arrivés de Paris dans La Tour H, de guet en Douai, ODETTE LA TEMPÊTE, le RED DRAGON DES NOUVEAUX MABINOGI et GEORGES IZAMBARD, ce dernier a déjà (e) trouvé sa place aux côtés de JEAN-NICOLAS ARTHUR RIMBAUD, et tous ensemble ils chantent 'Les enfants de la patrie' et 'Vive la France' !...

 

Bien arrivés de Paris dans La Tour H, de guet en Douai, ODETTE LA TEMPÊTE, le RED DRAGON DES NOUVEAUX MABINOGI et GEORGES IZAMBARD, ce dernier a déjà (e) trouvé sa place aux côtés de JEAN-NICOLAS ARTHUR RIMBAUD, et tous ensemble ils chantent 'Les enfants de la patrie' et 'Vive la France' !... 

 ...avec 1 extrait de : les Nouveaux Chants du Mabinogi, retrouvés et en attente d'un éditeur, à paraître, de Christian-Edziré Déquesnes. 


Chant neuvième – La complainte d’avril pourrissant.

Mais Dagda veille… l’agnelle, Jésus*, vient de nous trahir, 

De gober nos amoureuses promesses faisant jaillir… entrailles d'enfants                                                           De nos mères avec d’autres innocents. Des lambeaux entiers                                                                 De brouillard d’acier et de feu, des nuages frigorifiés,                                                             Des pluies nauséabondes envahissent mon âme, J’ai la nausée.         De ma tripe nouée s’échappe des rubans de mutisme…                 Que l’on me livre avec eux ; que l’on                              M’abonne. DESIR ! : pouvoir oser CRIer. CRIer pour voir éclater       Le verre de ma tour de solitude. Ma demeure transpire.               Mes propres suées d’angoisse. Je laisse le téléviseur mue         Même que mon cœur de Gayant est aussi pauvre, sec                     Qu’une vieille noix de l’année dernière ! À genoux,                 Il y a des nuits d’oublis, le saviez-vous ?                        Dont on se souvient vraiment même plus ! Même avant…                Dès les prémisses des ouvertures des hostilités, ils désignent déjà, Nomme dégâts collatéraux toutes cibles, interventions        Chirurgicales manquées. Avril pourrissant.

Brandir ma douleur à vivre aux côtés de la mécréante…               Je veux bien saigner sur l’ultime barricade à venir.                 Je pleure, avril me fait vomir ma révolte comme quand                En mal de chance une jeune femme est trop enceinte…                  Il y a, hurlants, des cerbères rouges pleins mes dents.             Ils s’endimanchent pour verrouiller certains de leurs généreux voisins                                                             Et toutes les bonnes voix ; puis une autre, épineuse, solitaire     En appelle à ces familles incestueuses qui assassinent les nôtres…

Mais le dragon rouge au cœur du train bleu veille.

*Ce prénom n'est pas facile à porter, tout comme aussi celui d'Adolf.

En vers arithmonynes de 10 – le 30.06.2003.




 

 

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